Côte d'Ivoire : vers l'accès universel à l'électricité

Grâce à des facilités de paiement, les ménages et les communautés à faible revenu parviennent à s'équiper de compteurs électriques, ce qui facilite la vie des petites entreprises et des familles.

Aziz Kima, élève de CM1 dans le village d'Anono, ne fait plus ses devoirs à la lumière des bougies.

Aziz Kima, élève de CM1 dans le village d'Anono, ne fait plus ses devoirs à la lumière des bougies.

Peu après avoir terminé ses devoirs de maths, Aziz Kima, 10 ans, referme le livre et se tourne vers sa mère en souriant. La nuit est tombée, mais la pièce est très éclairée, ce qui n'était pas le cas avant l'installation du compteur électrique. « Grâce à l'électricité, il peut réviser ses leçons et faire ses exercices le soir », explique sa mère. « C'est plus pratique et moins dangereux que de travailler à la bougie. » Gisèle Kima est couturière. Elle aussi a bénéficié du raccordement de sa maison au réseau électrique national : elle peut honorer davantage de commandes et est moins fatiguée que lorsqu'elle devait actionner sa machine à coudre avec le pied.

Le raccordement de la famille Kima contribuera à l'augmentation de plus de 13 % du taux d'accès à l'électricité en Côte d’Ivoire au cours des quatre prochaines années.

Le raccordement de la famille Kima contribuera à l'augmentation de plus de 13 % du taux d'accès à l'électricité en Côte d’Ivoire au cours des quatre prochaines années.

La famille Kima vit à Anono, un village défavorisé situé en banlieue d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Bien que les chiffres officiels indiquent que la couverture électrique de la Côte d'Ivoire atteignait 88 % en 2023 — et que le gouvernement estime que près de 94 % du pays était couvert en 2024 — environ 36 % des Ivoiriens n'ont pas les moyens d'installer un compteur qui leur permettrait d'avoir accès à l'électricité. Les Kima en faisaient partie. Le coût moyen de 150 000 francs CFA (soit environ 250 dollars) pour l’installation d’un compteur était pour eux un obstacle majeur.

Mais grâce au soutien du Groupe de la Banque mondiale, en particulier de l'Association internationale de développement (IDA) et d'un investissement de la Société financière internationale (IFC), un projet mené par les autorités ivoiriennes permet de desservir une partie des foyers qui restent privés d'électricité. En tant qu’investisseur de référence, IFC a souscrit pour 48,8 millions de dollars à l’émission d’une obligation sociale d’un montant 97,6 millions de dollars qui a permis de financer le coût de l'installation des compteurs. Une opération qui entre dans le cadre d'une initiative novatrice qui donne accès à l’électricité aux citoyens les plus pauvres et les plus vulnérables.

Le Programme Électricité pour tous (PEPT) propose des facilités de paiement aux particuliers pour financer l'installation de compteurs. Grâce à ce programme, le branchement n'a coûté que 1 000 francs CFA (environ 1,50 dollar) à la famille Kima, qui continue à bénéficier d'une facturation sur la base de sa consommation. Ce programme a facilité l'accès à l'électricité pour plus de 2 millions de ménages ivoiriens à faibles revenus, soit deux fois plus que le nombre de branchements effectués depuis son lancement en 2014.

The Kimas paid about $1.50 for an electrical meter to be installed outside their home.

The Kimas paid about $1.50 for an electrical meter to be installed outside their home.

L'investissement d'IFC s'inscrit dans le cadre des efforts déployés depuis trois décennies par le Groupe de la Banque mondiale pour élargir la fourniture d'électricité en Côte d'Ivoire et améliorer la qualité de vie de la population. Les efforts conjoints de l'IDA et d'IFC permettront aux pouvoirs publics d'atteindre l'objectif de créer plus de 800 000 branchements supplémentaires au cours des quatre prochaines années, soit une augmentation de plus de 13 % du taux de desserte.

L'initiative ivoirienne contribue à la réalisation des objectifs de « Mission 300 », un partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement visant à étendre l’accès à une électricité propre et fiable à au moins 300 millions de personnes en Afrique d'ici à 2030. « L'électricité favorise l'apprentissage, la santé, l'innovation et l'emploi, et elle est essentielle au développement de l'Afrique », souligne Makhtar Diop, directeur général d'IFC. « Les investissements du secteur privé redessinent le paysage énergétique du continent et ouvrent de nouvelles perspectives, permettant à des millions de personnes de profiter des bienfaits d’un approvisionnement en électricité fiable. »

La famille Kima a payé environ 1,50 dollar pour l'installation d'un compteur électrique à l'extérieur de sa maison.

La famille Kima a payé environ 1,50 dollar pour l'installation d'un compteur électrique à l'extérieur de sa maison.

Favoriser le progrès : le parcours de la Côte d’Ivoire vers l’accès universel à l’électricité - L'engagement de la Côte d’Ivoire à assurer l'approvisionnement en électricité sur tout le territoire a permis à des millions de personnes d’accéder à l'énergie. Le soutien du Groupe de la Banque mondiale, en particulier de l'Association internationale de développement (IDA) et d'un investissement d’IFC, aide le programme Électricité pour tous à atteindre ses objectifs.

« Nous avons mis en place les moyens et les ressources nécessaires pour parvenir à l'accès universel en 2030. »
Kalifa Ehouman Narcisse, directeur général de l'énergie au ministère des Mines, du Pétrole et de l'Énergie, Côte d’Ivoire

« Le hub énergétique de l'Afrique de l'Ouest »

L'électrification de la Côte d'Ivoire est depuis longtemps une priorité pour les dirigeants du pays. « Nous voulons être le hub énergétique de l'Afrique de l'Ouest », affirme Ahmadou Bakayoko, directeur général de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), qui gère le service public de l'électricité. Des années d'investissement ont porté leurs fruits : le pays est devenu l'un des principaux exportateurs d'électricité d'Afrique de l'Ouest. Et bien que la Côte d'Ivoire dépasse de loin la moyenne de l'Afrique subsaharienne en matière d'accès à l'électricité, qui est de 50 % seulement, M. Bakayoko ne sera pas satisfait tant que l'accès ne sera pas universel.

Ahmadou Bakayoko, directeur général de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE)

Ahmadou Bakayoko, directeur général de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE)

Une électrification généralisée présente des avantages économiques évidents. Sur l’ensemble du continent africain, l'expansion de l'infrastructure énergétique facilite la croissance économique, crée des emplois, augmente la productivité et réduit les coûts pour les entreprises, comme en atteste la recherche

M. Bakayoko souligne en outre que l'électricité joue un rôle déterminant en matière de santé et de bien-être des populations : elle maintient les aliments et les médicaments à une température optimale, alimente les hôpitaux et les établissements de soins, renforce la sécurité, facilite le travail des élèves et simplifie un grand nombre d'activités domestiques, notamment la cuisine, traditionnellement accomplies par les femmes.

« L'impact humain [de l'électricité] est exceptionnel », déclare M. Bakayoko. « L'accès à l'électricité permet de libérer les populations et d'accéder à la modernité. » Il se souvient d'avoir entendu parler d'une femme d'un village reculé qui s'est retrouvée face à la perspective d'épouser un voisin simplement parce qu'il avait l'électricité dans sa maison. C’est alors que le Programme Électricité pour tous est arrivé dans son village et lui a montré qu’elle pouvait surmonter l'obstacle du coût. Elle a rapidement obtenu son propre branchement et a décidé de rester célibataire.

Pour Alpha Barry, propriétaire de plusieurs immeubles résidentiels dans le village d'Anono, l'accès à l'électricité est tout simplement bon pour les affaires. Avant l'installation des compteurs individuels fin 2024, ses immeubles étaient alimentés en électricité par les compteurs partagés du village. « Je rencontrais de nombreux problèmes avec les locataires : factures impayées ou compteurs qui surchauffaient à cause d'un trop grand nombre d'utilisateurs », explique-t-il. « Ce n'est plus le cas aujourd'hui, car chaque locataire dispose de son propre compteur [et] gère sa consommation. » Ainsi, si l'un des locataires ne paie pas sa facture, la société de M. Barry n'est plus responsable sous prétexte que c’est lui le propriétaire.

Alpha Berry (à droite), bailleur et investisseur immobilier, inspecte les compteurs électriques nouvellement installés dans un immeuble résidentiel.

Alpha Berry (à droite), bailleur et investisseur immobilier, inspecte les compteurs électriques nouvellement installés dans un immeuble résidentiel.

Avant qu’un compteur ne soit installé l'année dernière dans son bistrot, Julien Guibre dépendait lui aussi d'un compteur public qui était utilisé par beaucoup d’autres personnes. C'était le seul moyen de diffuser de la musique et de conserver la nourriture et les boissons au frais, mais l'électricité n'était pas fiable en raison de la forte demande. Le fait d'avoir son propre compteur a transformé son établissement, car « les gens veulent manger, boire et danser », explique-t-il. « Sans électricité, je ne peux pas travailler. » Les deux frères du restaurateur, également entrepreneurs, ont ouvert des commerces à proximité lorsque l'accès à l'électricité est devenu abordable.

Julien Guibre prend les commandes de clients dans son bistrot de quartier.

Julien Guibre prend les commandes de clients dans son bistrot de quartier.

Grâce à l'électricité qui alimente un congélateur et des lampes, le bistrot de Julien Guibre, dans le village d'Akoué Santai, peut mieux répondre aux attentes de ses clients.

Grâce à l'électricité qui alimente un congélateur et des lampes, le bistrot de Julien Guibre, dans le village d'Akoué Santai, peut mieux répondre aux attentes de ses clients.

Des solutions créatives face aux difficultés

À l'origine, le Programme Électricité pour tous ne s’adressait pas à des entreprises telles que celles des trois frères Guibre. En l’espace d’une décennie, le programme a évolué, s’appuyant sur un apprentissage par la pratique et une adaptation rapide aux demandes des clients.

Au début, par exemple, les opérateurs avaient pour mission de raccorder les foyers au réseau. Mais « dans le tout premier village où nous nous sommes rendus pour lancer le programme, il y a eu un problème », explique Léandre N'dri, directeur central chargé des études générales et de la planification stratégique à la CIE. Le programme ne couvrait pas le branchement des écoles, des lieux de culte ou des centres communautaires, et la population a demandé que le programme englobe ces infrastructures locales.

Léandre N’dri, directeur central chargé des études générales et de la planification stratégique, CIE

Léandre N’dri, directeur central chargé des études générales et de la planification stratégique, CIE

« Le programme n'était pas prévu pour cela... [et] nous devions trouver comment le rendre vraiment inclusif, en veillant à ce que les besoins de chacun soient satisfaits », se souvient M. N'dri. « Nous avons donc intégré ces éléments. Puis les habitants nous ont expliqué qu’ils avaient besoin d’électricité pour ouvrir une boutique, un salon de coiffure, un magasin d'alimentation ou un magasin de vêtements. » En intégrant ces demandes pour des activités génératrices de revenus, le programme « a changé du tout au tout », affirme-t-il. 

Le Programme Électricité pour tous offre désormais aux entreprises, aux écoles, aux centres communautaires et aux lieux de culte la même solution clé en main qu'aux particuliers : un branchement à un compteur prépayé et un câblage interne, des éclairages LED et des prises électriques, ainsi qu'une certification de conformité aux normes de sécurité. Le programme finance le solde du coût grâce à des facilités de paiement qui s'étendent sur une durée de deux à dix ans pour le bénéficiaire. Ce paiement à la consommation prévoit un supplément par kilowattheure lorsque l'électricité est achetée par l'intermédiaire de compteurs prépayés.

Les clients ont demandé à la CIE d'installer davantage de compteurs que ce qui était prévu à l'origine, ce qui explique la croissance du programme Électricité pour tous.

Les clients ont demandé à la CIE d'installer davantage de compteurs que ce qui était prévu à l'origine, ce qui explique la croissance du programme Électricité pour tous.

L'élargissement de l'accès à l'électricité a entraîné une réduction des vols pour la compagnie nationale d'électricité de Côte d'Ivoire. Selon la CIE, la mise en œuvre du programme a contribué à l'amélioration de l'efficacité de la distribution, qui est passée de 82,43 % au lancement du programme à 89,12 % à la fin de 2021.

La volonté de généraliser l'accès à l'électricité d'ici 2030 a créé un état d'esprit propice à la résolution des problèmes, explique Kalifa Ehouman Narcisse, directeur général de l'énergie au ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Énergie, qui supervise la mise en œuvre du Programme Électricité pour tous. Cela n'a pas été facile, reconnaît-il, car il s'agit d'un programme ambitieux qui n'existe nulle part ailleurs. « Mais nous avons mis en place les moyens et les ressources nécessaires pour atteindre l'accès universel en 2030. »

Kalifa Ehouman Narcisse, directeur général de l'énergie au ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Énergie.

Kalifa Ehouman Narcisse, directeur général de l'énergie au ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Énergie.

L'une des plus grandes difficultés tenait au fait qu'il fallait coordonner l'action de plusieurs agences. Plusieurs « maillons de la chaîne » étaient nécessaires pour raccorder les clients au réseau en bout de ligne, explique M. N'dri. Les responsables du programme ont collaboré avec d'autres initiatives gouvernementales à grande échelle chargées de développer et de moderniser le réseau électrique : le Programme national d'électrification rurale (PRONER) et le Programme national d’extension de réseaux (PRONEX). La coordination a également nécessité la contribution des régulateurs, des électriciens et des spécialistes des transports qui, parfois, ont dû construire des routes vers les zones desservies par le programme. 

« Le branchement est simple, mais il s'agit tout de même d'une activité complexe », ajoute M. N'dri « Toute une chaîne logistique doit fonctionner pour rendre l’opération possible. Le programme Électricité pour tous n'est pas un projet isolé, il fait partie d'un écosystème. »

Le Programme Électricité pour tous en Côte d'Ivoire contribue à la réalisation des objectifs de « Mission 300 », un partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement visant à étendre l’accès à une électricité propre et fiable à au moins 300 millions de personnes en Afrique d'ici à 2030.

Le Programme Électricité pour tous en Côte d'Ivoire contribue à la réalisation des objectifs de « Mission 300 », un partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement visant à étendre l’accès à une électricité propre et fiable à au moins 300 millions de personnes en Afrique d'ici à 2030.

Des outils de financement innovants

Le Programme Électricité pour tous (PEPT) est soutenu par le programme national de numérisation et d'accès à l'électricité (NEDA) financé par l'IDA à hauteur de 300 millions de dollars depuis 2022. En s'appuyant sur cette base, l'investissement d'IFC, qui représente la moitié de l'obligation de 60 milliards de francs CFA, permet de mobiliser d'autres investisseurs potentiels pour la transaction, explique Marina Diagou, chargée d'investissement à IFC.

En confortant la crédibilité de l'émission sur le marché et en encourageant d'autres investisseurs, comme des fonds de pension nationaux, elle « établit une nouvelle norme dans la région » en tant que première obligation sociale émise dans le secteur de l'énergie au sein des huit pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), explique-t-elle. (Les obligations sociales sont des outils financiers visant à promouvoir des objectifs de développement social.) Le Programme conjoint de développement des marchés financiers (J-CAP), du Groupe de la Banque mondiale, a joué un rôle essentiel en recommandant des lignes directrices réglementaires qui ont servi de modèle à la transaction PEPT et à d'autres obligations sociales, et en réduisant les coûts globaux liés à la transaction.

Le financement du programme a évolué depuis son lancement en 2014. Le préfinancement des compteurs a d'abord été assuré par la mise à disposition directe de fonds de la CIE, puis les mécanismes de financement ont été progressivement diversifiés, explique M. Bakayoko. Au travers de la CIE, le gouvernement a mobilisé des bailleurs de fonds en plus du financement initialement en place. Parmi ces bailleurs de fonds figurent la Banque africaine de développement (BAD), le Groupe Agence française de développement (AFD), l'Association internationale de développement (IDA), la Banque de développement KfW et la Banque mondiale.  

Aujourd'hui, avec l'investissement de référence d'IFC, le secteur privé joue un rôle important, ajoute M. Bakayoko. La structure de financement innovante a nécessité la création d'une entité ad hoc pour lever des fonds en contrepartie des paiements effectués par les ménages qui remboursent le coût de la connexion au réseau électrique au fil du temps. Ce processus est appelé titrisation. La titrisation convertit des actifs très peu liquides en titres négociables et permet aux investisseurs de financer directement un portefeuille d'actifs diversifié. Elle peut fournir des financements à long terme en monnaie locale pour des projets prioritaires, y compris ceux liés à l'expansion des infrastructures, qui pourraient être trop importants ou trop risqués pour les banques commerciales. Selon une étude, le nombre de transactions de titrisation sur le marché ouest-africain est en hausse et le marché devrait se développer. 

La participation d'IFC en tant qu'investisseur principal dans la titrisation « a permis d'attirer des investisseurs privés locaux, notamment des banques et des particuliers », selon Zahalo Silué, président du Fonds PEPT. « Cette titrisation sera répétée, avec une participation plus large du secteur privé local, afin de mobiliser les fonds nécessaires pour parvenir à l'accès universel à l'électricité », ajoute-t-il. « Cette opération peut servir d'exemple pour des projets similaires dans la région. »

Zahalo Silué, président du Fonds PEPT

Zahalo Silué, président du Fonds PEPT

M. N'dri est lui aussi optimiste quant au potentiel du Programme Électricité pour tous dans la transformation de l'Afrique. Concernant la Côte d'Ivoire, il pense que l'accès universel à l'électricité est réalisable parce que la population le souhaite profondément. « Tous les spécialistes du marketing vous citeront un produit qui a suscité l'enthousiasme des clients et, partant, une forte demande », affirme-t-il. « Les gens sont très motivés par l'idée d'avoir accès à l'électricité. Face à cet enthousiasme, nous proposons une solution qui fonctionne. »

Les clients du Programme Électricité pour tous, comme la famille Kima, constituent aujourd'hui 15 % de l'ensemble de la consommation du secteur de l'électricité. 

Les clients du Programme Électricité pour tous, comme la famille Kima, constituent aujourd'hui 15 % de l'ensemble de la consommation du secteur de l'électricité. 

Ce projet s’inscrit dans le cadre du J-CAP, un programme de la Banque mondiale qui vise à développer et approfondir les marchés financiers. Les activités du J-CAP au sein de l’UEMOA bénéficient du soutien des gouvernements allemand et norvégien. Les efforts du J-CAP dans le monde sont soutenus par les gouvernements de la Suisse, de l'Allemagne, du Luxembourg, du Japon, de l'Australie et de la Norvège.

L’investissement d’IFC est étayé par le Mécanisme de financements mixtes et le Mécanisme de financement en monnaie nationale du Guichet de promotion du secteur privé de l’IDA, qui aide à fournir des financements à long terme en monnaie nationale qui ne sont pas facilement disponibles sur le marché.

Publié en janvier 2025